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Shooting photo de morgane à la Réunion Photographie

Devenir photographe à la Réunion 974

Vous vous posez sans doute la question? Comment devenir photographe à la Réunion 974? Sur cet article je vous exposerai le parcours que j’ai choisi pour y arriver.

1. Devenir photographe à la Réunion 974

Avant de commencer, un autre article est dédié à mon parcours pour devenir pilote professionnel de drone civil. Si vous souhaitez le consulter, il est disponible ici.

Je vais donc vous présenter comment je suis devenu photographe à la Réunion 974. C’est parti!

Tout d’abord, il faut savoir que je suis informaticien de formation. En effet, j’ai eu la chance de préparer le DUT Réseaux et Télécommunications à l’IUT de la Réunion, ce qui a consolidé les connaissances que j’avais depuis 2007 dans la conception de site internet.

2. Des études en informatique et de l’auto-formation en photo

En 2012, je partais en métropole dans le cadre de la finalisation de mes études. A cette époque, je travaillais en alternance en tant qu’informaticien à SFR. Dans cette entreprise, certains passionnés de photos m’ont informé qu’ils se réunissaient le midi pour discuter autour de la photo et proposer quelques mini cours. Je ne connaissais rien à la photographie et ce domaine ne m’attirait pas vraiment. Cependant, par la suite, je me suis dis: pourquoi ne pas essayer?

J’ai donc assisté aux premiers cours qu’ils donnaient et je me suis acheté mon premier appareil photo débutant qui était un « Canon Powershot ». Après quelques mois, j’ai découvert que la photo me plaisait de plus en plus. Tandis que je m’auto-formais en complément des minis cours photo et sorties photo, je voulais un appareil me permettant d’accéder à plusieurs réglages. En effet, le Canon Powershot ne permettait pas de contrôler les réglages de manière pointilleuse tel que l’ouverture, la vitesse d’obturation etc.

J’ai donc décidé d’investir dans un appareil photo reflex et ce fut le Canon EOS 70D et son objectif EF-S 18-135mm. Comme tout débutant en photo, je souhaitais avoir un appareil qui me permettait de tout faire: portrait, paysage etc. Le problème de cela est que les objectifs plutôt pour le paysage agissent au détriment des performances en portrait et inversement.

3. Mon premier shooting photo 974

Pendant mon retour de vacances à la Réunion, j’ai voulu appliquer ce que j’avais appris en métropole. J’ai donc décidé de me lancer dans la photographie de modèle. Mon tout premier shooting, c’était avec Adeline BEGUE qui était Miss Avirons 2013. Je la remercie d’ailleurs pour la confiance dont elle a fait preuve. Après tout, c’est elle qui m’a permis de débuter dans la photo pour être aujourd’hui le photographe que je suis. Voici quelques photos de ce tout premier shooting:

Photo Miss Avirons 2014 - La Réunion

Photos Miss Avirons 2013

Bien sûr, Miss Avirons a été parfaite dans sa façon de poser mais de mon côté… bonjour les images floues, sombres et les photos qui penchent :-)… Et pour couronner le tout la belle grosse signature que place chaque photographe qui débute pour ne pas se faire voler ses photos 😅. Mais bon, on en apprend tous les jours 😁.

Au fur et à mesure que je continuais d’expérimenter la photographie, le cliché qui a sans doute marqué les esprits n’était autre que celui aux ballons à l’hélium avec la magnifique Leïla CABRERA:

Photographe à la Réunion: Ballons à helium

4. L’ouverture de mon entreprise

En fin 2014, fraîchement diplômé d’un Master Informatique – Ingénieur Réseaux et Systèmes, j’ai décidé de retourner à la Réunion. A mon retour de métropole, je n’aurai jamais pensé devenir photographe à la Réunion. J’ai donc voulu ouvrir mon auto-entreprise en fin 2014. J’ai choisi ce régime car il me permettait de gérer mon entreprise en toute simplicité (pas de bilan comptable nécessaire en fin d’année, pas de TVA à récolter etc.). La seule chose qui me faisait peur d’après ce que j’avais entendu était …le RSI! Mon entourage m’indiquait qu’ils devaient reverser des charges sociales astronomiques comparé au chiffre d’affaires qu’ils réalisaient. Mais cessons de parler de choses qui fachent :-)! Je vous explique surtout cela pour que vous compreniez le contexte d’appréhension dans lequel j’ai ouvert mon entreprise.

Concernant les formalités, l’avantage de la photographie dans l’ouverture d’entreprise est considérable car elle ne requiert aucun diplôme! Après tout, l’art est subjectif… Et oui, tout le monde peut devenir photographe professionnel :-). Après un dossier à remplir, ça y est je suis chef d’entreprise à 22 ans! Je n’aurai jamais pensé le faire!

Maintenant, je vous propose de découvrir mon évolution au fil du temps.

5. Mon évolution artistique

Maintenant que vous avez une idée de mon parcours, je vous propose de vous laisser sur quelques photos afin d’avoir une idée de mon évolution artistique.

5.1) Un shooting photo avec Anne-Sophie – Août 2014

Tout d’abord, commençons par un shooting en Août 2014 avec Anne-Sophie DE PIERRETI:

Photo - Anne-Sophie à la plage de l'Ermitage

Photo - Anne-Sophie au coucher de soleil

Je profite de cette photo pour vous expliquer pourquoi un photographe préfère travailler en contre-jour et non avec le soleil de face sur le visage du modèle. En effet, le soleil donne cette couleur orangée à la peau (un peu trop pour le coup), mais il efface surtout les contours et la forme du visage. Mais comment faire dans ce cas? J’écrirais sûrement un article pour vous l’expliquer :-).

5.2) Un shooting photo avec Déborah – Décembre 2014

En décembre 2014, j’ai réalisé le premier shooting dont j’étais assez fier du rendu (à l’époque) depuis mes débuts. Il s’agissait d’une séance photo planifiée avec la belle Déborah GEORGERE à la Rivière Langevin (Saint-Joseph). Je vous laisse découvrir:

Shooting photo à la Réunion avec Déborah

Photo de portrait à la Réunion avec Deborah

Deborah à Langevin en photo

Photo dans les hautes herbes avec Deborah

Photo à la réunion avec Deborah

Photo avec Déborah au coucher de soleil à Saint-Joseph

5.3) Un shooting photo avec Morgane – Août 2015

En 2015, j’ai eu l’occasion de travailler avec la superbe modèle Morgane PAYET. Et voici les photos prises à l’issue du shooting:

Photo du mannequin Morgane

Shooting photo de morgane à la Réunion

Photo artistique de Morgane à la Réunion

Et voilà c’est terminé pour aujourd’hui, j’espère que cet article vous a plu. Bien sûr, au fil du temps je ne manquerai pas d’ajouter d’autres photos à cet article.

Vous connaissez maintenant tout sur la façon dont je suis devenu photographe à la Réunion 974.

Si vous avez des questions vous pouvez me contacter ici.

Photographiquement,

Kévin ARNASSALOM

Photos de drone à la Réunion Drone

Pilote de drone à la Réunion 974

Cet article vous permettra de découvrir quelques photos de drone mais aussi mon parcours pour arriver à devenir pilote de drone à la Réunion 974.

1. Pourquoi la photo et vidéo aérienne par drone?

Depuis tout petit, j’ai toujours été attiré par tout ce qui vole. En fin 2014, j’ai rencontré un droniste Alexandre ROBERT dirigeant de Drone Models 974 sur le tournage d’un clip musical: Mister Lolo – « Rest La ». Il s’agissait du premier clip avec drone à la Réunion. Les images qu’il a produit m’ont tout de suite plu et m’ont donné envie de m’y lancer. Cependant, avec les règlementations, je savais que ce parcours allait s’avérer un peu plus difficile qu’il n’en avait l’air.

2. Mes premiers vols en drone

Tout d’abord, mi 2015, j’ai commencé avec un drone DJI Phantom 2 et sa nacelle de stabilisation gyroscopique. Ce dernier permettait d’emporter une caméra Go Pro en la stabilisant par rapport au mouvement du drone mais n’offrait pas de retour vidéo. Donc, le gros inconvénient était le fait de ne pas voir ce que l’on filmait et de devoir l’imaginer à peu près.

Comme tout pilote de drone qui se respecte, le fameux premier crash est obligatoire. J’ai l’honneur de vous présenter le mien: un zeste d’inattention, une branche qui dépasse et voilà ce qui se passe:

Pas très joli tout ça, mais le drone est toujours vivant et en bonne santé! C’est du solide! 😅

Entre temps, j’ai complété ce drone par des lunettes FPV (First Person View – Vue à la première personne). Une petite caméra est installée à l’avant du drone et envoie des images directement dans les lunettes. Cela permet de réaliser un vol en immersion totale.

Par la suite, le retour vidéo étant inexistant et très pénalisant car on ne voyait pas ce qu’on filmait, j’ai alors décidé d’investir dans un nouveau drone. A cette époque, j’ai choisi son successeur le DJI Phantom 3 professionnel permettant d’avoir le retour vidéo et de filmer en qualité vidéo 4K. Et surtout, ce drone était homologué pour un vol en France par la DGAC contrairement au Phantom 2 qui ne l’était pas. Pour qu’un drone soit homologué, son constructeur doit constituer un dossier technique et le remettre à la DGAC. Après étude, ces derniers fournissent une « attestation de conception de type » ainsi qu’une « attestation de conformité au type » certifiant que le drone est utilisable en France.

3. Les procédures en France

Les drones étant petits et rapides, cela les rend vite dangereux pour le reste du trafic aérien. D’autant plus qu’ils peuvent rapidement causer des dégâts considérables. Il est donc nécessaire de restreindre leur utilisation dans un cadre règlementé. Par exemple, une des interdictions principales est le vol à une hauteur inférieure à 500 pieds (150 m). Sinon vous pouvez aussi retrouver certaines interdictions comme le vol a proximité des aérodromes ou encore l’interdiction du survol de personnes au sol.

En France, pour être habilité à utiliser un drone, il faut être titulaire d’un brevet théorique aéronautique. N’y connaissant rien à ce domaine, je me suis auto-formé afin de passer le brevet théorique ULM Multiaxe au siège de la DGAC Réunion. J’ai choisi celui-ci car il s’agit du brevet le plus accessible pour un débutant dans le domaine aérien.

Cependant, une fois titulaire de ce brevet, il reste quelques procédures à appliquer. Par exemple, un dossier nommé « Manuel d’activités particulières (MAP) » recense toutes obligations de l’exploitant et des pilotes de drone pour une entreprise. En plus de cela, une déclaration d’activité représentant « l’accord » de la DGAC est à remplir.

Mais ce n’est pas tout…

Certes à cet instant nous sommes habilité à faire voler notre drone en vol à vue. Cependant, il reste des cadres d’utilisation créées par la DGAC à respecter. Ces derniers sont nommés « Scénarios de vol » et sont au nombre de 4:

  • S-1: Opération en vue du télé-pilote se déroulant hors zone peuplée à une distance horizontale maximale de 200 mètres du télé-pilote.
  • S-2: Opération se déroulant hors vue directe, hors zone peuplée, dans un volume de dimension horizontale maximale de rayon d’un kilomètre et de hauteur inférieure à 50 mètres du sol et des obstacles artificiels, sans aucune personne au sol dans cette zone d’évolution.
  • S-3:Opération se déroulant en agglomération ou à proximité de personnes ou d’animaux, en vue directe et à une distance horizontale maximale de 100 mètres du télé-pilote.
  • S-4: Activités particulières (relevés, photographies, observations et surveillances aériennes) hors vue directe, hors zone peuplée et ne répondant pas aux critères du scénario S2. Etant donné qu’il s’agit d’un vol longue distance sans vue du drone, très peu de pilote en France en sont habilité. C’est pour cela que ceux qui le sont doivent justifier de 100 heures en tant que pilote privé d’avion.

Enfin, la règlementation étant en constante évolution, vous pouvez obtenir toutes les informations nécessaires sur le site https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/drones-usages-professionnels.

Et oui! Comme quoi être pilote de drone ne se résume pas qu’au pilotage… mais les images produites en valent la chandelle! D’autant plus, quand la sécurité du trafic aérien est mise en jeu. Passons maintenant aux photos de drone à la Réunion.

4. Quelques photos de drone à la Réunion 974

Après ce bref aperçu de la règlementation sur les drones, nous pouvons découvrir quelques photos de drone prises à la Réunion.

Parmi mes premiers tests du DJI Phantom 3, voici un coucher de soleil que j’ai eu l’occasion de capturer au dessus des cryptomérias aux Avirons:

Photos de drone à la Réunion

Etant photographe de portrait à l’origine, j’ai eu l’occasion d’utiliser un drone pour un de mes shootings photo. Voici le type de rendu que l’on peut obtenir:

Photographie aérienne par drone à la Réunion

Photographie artistique par drone

Pour plus de photos de ce shooting, n’hésitez pas à consulter l’article Un shooting photo à la Réunion avec « Ly Lare ».

Après ce long chapitre sur les drones, si vous avez des questions, lancez-vous et Contactez-moi.

En espérant vous avoir éclairé sur ces petites bêtes volantes.

Photographiquement,

Kévin ARNASSALOM

Photographe reunion - photographie de modèle photo Photographie

Le traitement et la retouche photo

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir les coulisses de mon univers photo. Vous avez toujours rêvé de savoir en quoi consiste le travail dit de « post-production » pour un photographe. Voyons ensemble ce qui n’est autre que le traitement et la retouche photo!

Pour illustrer tout ça, je vous propose un petit making of d’une photo prise avec la participation de la talentueuse Déborah.

1. Le traitement et la retouche photo, quésaco?

Premièrement, bien que cela semble évident, il est nécessaire de rappeler que la première étape est la prise de vue. A ce moment, le modèle, le photographe et l’assistant travaillent ensemble afin de produire une photographie. A l’issue de cette séance où plusieurs centaines de photos sont prises (près de 900 photos pour le shooting de Deborah), uniquement une vingtaine de photos seront sélectionnées. Pour plus de détails sur cette phase, n’hésitez pas à consulter la page La séance photographique.

Tout d’abord nous allons définir 2 notions: le traitement et la retouche. Il s’agit de deux processus permettant de passer d’une photo brute à une photo finie en y appliquant une valeur ajoutée.

Par exemple, dans notre cas, nous allons passer de la photo brute suivante:

Photo brute de capteur

A celle-ci qui a été traitée et retouchée:

Photo finale traitée et retouchée

Entrons dès maintenant dans le vif du sujet avec la première étape: Le traitement de la photo.

1.1) Le traitement de la photo

Lors de cette phase, le photographe retoucheur appliquera un premier traitement de l’image. Cela consiste entre autre à:

  • Recadrer l’image afin de recentrer l’attention sur des points forts de la photo
  • Ajuster la luminosité, la saturation, le contraste etc.

Voici à quoi ressemble une photo brute de capteur au format .CR2 pour les appareils Canon (équivalent du négatif en argentique):

Photo brute de capteur

Maintenant, voici la même photo traitée:

Le traitement photo

Ah! Merci pour mes yeux! 🙂

Sur la première photo, nous pouvons voir que l’image brute est sombre (sous-exposée dans le jargon photographique), désaturée (pas du tout colorée) et décontrastée…

Lorsque vous capturez une image sur un boitier professionnel, aucune correction colorimétrique n’est appliquée automatiquement. La photo brute est l’équivalent du fameux négatif de la photo argentique.

 

Mais pourquoi utiliser ce format et pas un fichier jpeg par exemple?

La plupart des photographes professionnels travaillent avec ce type de photo pour sa dynamique. Pour faire simple, la dynamique d’une photo correspond à la capacité de récupérer des détails lors des opérations d’éclaircissement, d’ajout de couleurs etc. A l’opposé, une photo qui n’a pas de dynamique (prenons le cas d’un format compressé tel que le jpeg) manquera d’informations et sera donc dénaturée à la moindre modification.

Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessus, les couleurs, le contraste etc. ont été modifiés. Pour ma part j’utilise le logiciel Adobe Lightroom qui me permet de trier et traiter mes photos.

La phase de traitement est alors terminée. L’étape suivante consiste à retoucher les photos afin d’y ajouter un côté plus esthétique.

 

1.2) La retouche photo

Par retouche photo, j’entends toute modification poussée de la photo telle que amincissement, grossissement, effacement de défauts, corrections… Pour ce faire, j’utilise le célèbre logiciel Adobe Photoshop.

Mais, Attention! la retouche n’ayant théoriquement pas de limite, je pense qu’elle est à utiliser avec modération au risque de dénaturer la photo!

Pour ma part, en général lors de mes shootings, je tiens à garder la retouche le plus naturel possible.

Bien entendu, dans les photos publicitaires où le côté esthétique prime, il peut être nécessaire de pousser la retouche à un niveau légèrement plus élevé.

Revenons à nos moutons.

Voici la photo traitée sortie tout juste d’Adobe Lightroom où nous avons retrouvé nos fameuses couleurs:

Le traitement photo

Etape 1: L’ajout des bulles

Pour cette photo, il faut savoir que nous avons pris plusieurs clichés de cette même série. Sur cette photo, j’ai voulu garder l’expression de Déborah mais je trouvais dommage que les bulles apparaissaient uniquement sur d’autres images. J’ai donc exceptionnellement décidé de récupérer les bulles et les ajouter à mon image:

La retouche photo et l'ajout de bulles

Etape 2: La correction des mèches de cheveux

Sur la photo ci-dessus, si nous nous concentrons sur les cheveux, nous pouvons voir quelques mèches qui dépassent. Mon travail lors de cette phase a été de corriger ces petites mèches pour obtenir le résultat ci-dessous:

Etape 3: L’adoucissement de la peau et les corrections minimes

A ce stade, la photo était presque terminée. il ne me restait plus qu’à adoucir les ombres de la peau et effectuer quelques corrections et voilà la photo finale:

Photo finale traitée et retouchée

 

2. Mon point de vue sur ces techniques: le traitement et la retouche photo

Etant donné que le monde de la mode a légèrement terni l’image de la retouche, je tiens à vous expliquer mon point de vue sur ce concept.

Chaque photographe ayant sa propre vision, la retouche lui permet de vous faire naviguer vers son univers à travers des couleurs et un style qui lui correspondent. Dans cette optique, il définit son propre processus qui consiste à réaliser différentes étapes pour passer de la photo brute à la photo finale. Nous pouvons définir le traitement et la retouche comme la signature d’un photographe. Cela se traduit principalement par les teintes utilisées (saturé ou peu coloré, contrasté ou décontrasté…), les retouches effectuées, le cadre etc.

Cependant, le traitement et la retouche photo restent un outil comme un autre. Il ne faut pas oublier que la base de la photographie est sans aucun doute la prise de vue avec sa composition mais aussi le regard qu’a voulu transmettre l’artiste. Dans le milieu, une chose est connue: vous pouvez placer 5 photographes différents sur un même lieu et il en ressortira 5 photos différentes. Voilà ce qui rend le travail d’un photographe unique: sa vision artistique.

 

Qu’est ce qui est le plus difficile dans le traitement et la retouche photo?

Selon moi, le plus compliqué est sans doute la retouche de la peau. En fait, un appareil photo reflex étant affiche les moindres petits défauts de la peau. Dans ce cas, notre défi devient alors de supprimer ces défauts tout en gardant ce cliché le plus naturel possible.

 

3. L’importance de la post-production (le traitement et la retouche photo)

Pour vous illustrer, l’importance de ce travail en aval de la prise de vue, je vous expose une photo prise avec la belle Sarah.

Voici la photo brute:

Photo brute de la mannequin Sarah

Pour la petite anecdote, cette photo a été prise dès mes débuts en photographie. A ce moment, mon matériel n’était pas très pointu. Mais vous verrez ci-dessous l’intérêt du travail de post-production et que le matériel ne fait pas tout dans la photographie!

Ci-dessous vous pouvez découvrir cette photo traitée et retouchée en 2014. Comme vous pouvez le constater mon traitement et ma retouche de peau n’était pas vraiment esthétique. L’image est trop sombre, la peau paraît fausse, son haut est trop rose… Sans compter l’horrible signature en plein sur son ventre :-). En bref, mon travail est moche! 🙂

Photo de la modèle Sarah en 2014

D’un autre côté, voici la même photo traitée et retouchée en 2018. Remarquez la différence de son visage qui ressort d’autant plus ci-dessous.

Le traitement et la retouche photo avec Sarah

En effet, le résultat changeant du tout au tout, vous pouvez ainsi comprendre l’importance du travail de post-production d’un photographe. Il s’agit d’une valeur ajoutée considérable.

4. Le mot de la fin

Pour ma part, la durée moyenne que je passe sur chaque photo est comprise entre 1h et 2h. Cela me permet d’affiner avec précision mon traitement et mes retouches.

Enfin, je terminerai en disant qu’un photographe ne cesse d’évoluer car son regard évolue au fil du temps. Aussi, en tant qu’artiste il se doit d’avoir la capacité de s’adapter à différentes situations et de rechercher constamment à offrir du nouveau.

J’espère vous avoir éclairé sur le travail d’un photographe une fois une photo capturée: il y applique sa signature visuelle. Vous avez des questions supplémentaires sur le traitement et la retouche photo? Contactez-moi

Photographiquement,

Kévin ARNASSALOM